Entretien de Arnaud Langlois

Nous continuons notre tour d’horizon des personnalités du TCA, avec Arnaud Langlois, vous l’avez peut être croisé, toujours un large sourire qui lui fend le portrait, des tatouages plein les biceps !

« 1. Bonjour Arnaud qu’aimerais-tu dire brièvement sur toi en préambule pour ceux qui ne te connaissent pas encore ?

Arnaud Langlois, 45 ans, pacsé, papa d'une jeune ado de 13 ans fan de gymnastique.

J'habite à Triel mais j'ai grandi à Andresy jusqu'à mes 20 ans.

2. As-tu un surnom, une devise, un don particulier ou un vice caché à confesser ?

Mon surnom est des plus simples : mes amis m'appellent nono, mes collègues m'appellent Nono et ma maman m'appelle...Nono 🙂

Ma devise : Jamais plus vite qu'à fond !...

Pas de don particulier, ou alors je ne l'ai pas encore découvert.

3. Quelles sont tes passions ?

Deux passions : ma famille et le sport en général.

4. M’aurait-on fait une plaisanterie mais est-il vrai que tu te fais un tatouage à chaque course que tu termines?

Je pense en effet qu'un plaisantin a dû te faire une blague. J'ai en effet quelques tatouages mais je n'en suis pas encore à me faire piquer pour chaque dossard (il n'y aurait plus de place sur ma peau sinon). En revanche, j'en ai un en lien avec le sport : lors de mon 5eme marathon, j'ai décidé de faire immortaliser la paire de chaussures (Asics Kayano) que je portais ce jour là sur mon mollet droit

5. Quel est ton passif sportif ?

J'ai toujours fait du sport depuis tout jeune et dans la famille nous étions très portés sur le tennis.

J'ai démarré ce sport à l'âge de 6 ans, pour le pratiquer jusqu'à mes 14 ans, avec pas mal de compétitions par équipe et en individuel. J'ai aussi pratiqué pas mal de sports collectifs en parallèle, comme le handball, le basket, ou le volley, qui m'a d'ailleurs beaucoup plu.

J'ai ensuite sauté sur la course à pied pour le coté pratique (où tu veux, quand tu veux, il suffit d'avoir une paire de chaussures sur soi). j'ai eu beaucoup de boulot qui nécessitaient des déplacement partout en France, la course à pied était vraiment le sport idéal pour coller avec mes contraintes pros.

Et pourquoi le triathlon ? A cause de mon ami Steve H, qui à longtemps été licencié à Andresy. C'est lui qui m'a donné envie de me lancer.

6. Quel est ton palmarès avant le triathlon ?

Un classement autour de 15.1 en tennis vers 13/14 ans a été mon seul fait d'arme, jamais de tournois gagné ou de perf de ce genre : le niveau était tellement compétitif que je ne faisais pas le poids. j'étais bcp plus interressé par l'ambiance avec les copains que par le résultat des matchs à vrai dire.

En course à pieds, à part deux podiums dans ma caté d'âge (sur un trail de 12km nocturne et sur un 63km l'an dernier), rien de particulier. En terme de chrono, j'ai une marque sur marathon à 3h12 (j'adore cette distance, j'en ai couru 10 dans ma vie et tous ont été différents) et...pas grand chose sur les autres distances. Pour tout t'avouer, je n'ai jamais pris de dossard pour un semi à part les 20 bornes d'andrésy, ni sur 10 ou 5km. Ce sont des distances trop explosives, je suis plutôt un gros diesel moi

Pour le tri, je suis loin des places d'honneur mais j'ai la fierté de dépasser mes limites à chaque nouvelle saison : et pour moi ça vaut toutes les médailles et podium.

7. Quel est l’apport physique et mental en triathlon de ta longue expérience de marathon ?

Les marathons que j'ai eu la chance de courir m'ont appris plusieurs choses, qui s'appliquent bien au triple effort je trouve (surtout sur le long) :

D'abord qu'une préparation structurée est essentielle.

Certains privilégient le travail en endurance fondamentales, d'autre le travail de l'allure cible (c'est mon cas), mais une prepa bâclée et une impasse sur certaines séances clés mène la plupart du temps à la déroute sur 42.195km

Ensuite que le mental est un moteur incroyable. Passé une certaine distance c'est ton cerveau qui prend le lead et même si ton corps est au bout, si le mental est là, la machine continue de fonctionner.

Et je t'avouerais que c'est avant tout pour vivre ce moment-là que je fais du sport. Je me fiche pas mal du classement, mais arriver à passer outre ton corps qui te dit stop, ça, ça me plait ! (on est un peu maso je crois...)

Enfin qu'il faut savoir savourer les moments de plénitude pendant la course mais aussi pendant l'entrainement, parce que tout peut s'écrouler n'importe quand !

On a beau être préparés, quand le fameux mur se pointe, c'est très compliqué de le contourner.

8. Sans transition, as-tu un compte chez Canyon, après un vélo de chrono et un vélo de route chez eux à quand le VTT ? Blague mise à part as tu ressenti un gain net de performance en changeant de vélo ?

Ahah, en effet, j'ai la chance de posséder deux beaux Canyon :

- Coté CLM, je suis donc passé d'un FELT IA ultra rigide, très lourd et qui ne freinait rien du tout (pourtant ce n'est pas faute d'avoir passé du temps avec Philippe C à essayer de le régler...) à un Speedmax dernière génération.

C'est le jour et la nuit entre les deux. Moi qui suis fan de moto, j'ai l'impression d'être passé d'une Moto3 à une MotoGP.

Tout à l'air facile avec ce vélo, même les bosses. Sur le L du Frenchman cette année, j'ai roulé à des vitesses que je ne pensais jamais être capable d’atteindre (35.5 de moyenne), le vélo y est pour beaucoup !

- Idem coté route, je suis passé d'un vélo alu d'entrée de gamme à un Aeroad en carbone : tout est mieux, le confort, la flexibilité, les relances, la légèreté.

Là aussi, deux salles, deux ambiances.

- Coté VTT, pour le moment je reste avec mon RoseBike qui suffit amplement à l'usage que j'en fait (une dizaine de sorties par an), mais je lorgne quand même sur quelques modèles du fabricant d'outre Rhin et ce n'est pas dit que je ne craque pas un jour.

Et dire que je n'avais même pas de vélo avant de m'inscrire au TCA, les choses ont bien changé !

Et tout ça ne m’empêche pas d’aimer toujours autant le home trainer !! en 2022, j’aurais fait 75% de mes km en intérieur

9. À partir de quel ratio de dénivelé par distance préférés tu prendre ton vélo aéro plutôt que ton vélo de chrono ?

Objectivement, je crois que pour rouler dans le coin, je pourrais utiliser mon Speedmax presque tout le temps, c’est d’ailleurs ce que fais Julien T, un des Bracass, et ca marche très bien (même si on n’a pas les mêmes jambes, les siennes ont l’air de marcher bcp mieux que les miennes).

Mais j’ai tendance à le garder pour des sorties vraiment typées CLM et pour les compétitions à profil plat (et pour le home trainer aussi).

En revanche, en montagne ca ne me semble pas adapté du tout, surtout en descente : la puissance et la finesse du freinage étant quand même un cran au-dessus sur un vélo de route classique

10. Grâce à Strava, j’ai constaté avec admiration que tu avais fait une super préparation vélo cet été, avec entre autres, des ascensions du Ventoux, du Cormet de Roselend, ou encore du col du petit St Bernard avec Manu.

Alors quel le col le plus dur selon toi et surtout, as-tu senti les bienfaits d’un telle prépa lors de ton récent triathlon L, celui des deux amants ?

C’est vrai que j’ai fais pas mal de montagne l’été dernier (13000 de D+ sur mes trois semaines de congés).

Dans le Luberon, j’ai fait le Ventoux par les trois cotés (Bedoin, Malaucène et Sault, mais pas le même jour hein !!), le col des trois termes, autour d’embrun les ascensions de Risoul et des Orres, puis dans les Alpes le Cormet de Roselend et le petit Saint Bernard

Ma préférence va au Ventoux pour la variété des 3 montées possibles, avec un coup de cœur pour l’ascension par Bedoin, mythique (même si je trouve que celle par Malaucène est encore plus dure avec un cœur de montée de presque 8km > 11%)

Et celui qui m’a paru le plus simple c’est le petit saint Bernard : c’est long, mais très régulier (et puis avoir Manu sur le porte bagage ca aide à passer le temps dans la bonne humeur)

Je ne sais pas si tous ces km en altitude m’ont aidé pour le Tri des deux amants car le profil restait très routier avec seulement quelques coups de cul, mais cela m’a en tout cas permis de prendre un maximum de plaisir et de m’en mettre plein les yeux

11. Tu t’entraînes aussi durement en Aquapieds (swimrun pour les accrocs des anglicismes) et altercyclopedestre (bike and run), avec tes coéquipiers habituels, peux-tu nous parler d’eux?

Peux-tu aussi nous expliquer ce que sont les bracass de la genèse du nom au reste et verrons-nous des bracass sur les raids multisports ?

Quand je me suis inscrit au club, je ne connaissais personne à part Guillaume. Il m’a gentiment présenté tout le monde et au fil des séances du mercredi, je me suis naturellement rapproché de certains plus que d’autres.

De fil en aiguille on a finit par former un groupe de 5/6 avec des niveaux assez semblables en cap et avec la même philosophie du sport (on s’entraine sérieusement sans se prendre au sérieux)

Certains sont encore au club depuis, d’autres non, mais on continue toujours à se voir et à s’entrainer ensemble.

On retrouve dans ce groupe entre autres deux Juliens (Cellier et Thinon), deux Guillaumes (Gesse et Loubière), Mika M, ainsi que mon partenaire de Natation Vince de l’UASG

Et vu notre capacité à tous à se blesser à l’entrainement ou en course (on ne compte plus les chevilles et les clavicules), à oublier son slip de bain pour aller nager, ou à sortir courir en T-Shirt en plein hiver en pensant qu’il ne neigera pas… on n’a pas mis très longtemps à trouver un nom de bapteme !

Et finalement le swimrun et le run and bike ne sont que des prétextes pour passer plus de temps avec eux et continuer à se marrer ensemble

On a même organisé un marathon off pendant le confinement (auquel ont participé d’autres membres du club d’ailleurs) avec un apéro d’arrivée mémorable

C’est tentant cette histoire de raid, ca fait un moment qu’on en parle avec certains des Bracass, il va falloir qu’on se lance un jour… mais vu notre pédigrée je crains qu’on se perde définitivement en forêt !

12. Du coup entre les triathlons, les courses natures (trails), les marathons, les aquapieds (swim run) ou va ta préférence?

J’aime les triathlons L pour la durée de l’effort et la variété des épreuves possibles, le trail pour l’effort pur et les paysages, le swimrun pour l’esprit ludique et décalé, la nage en eau libre pour le coté liberté, etc…

Impossible d’en choisir un seul.

Et si j’ai un peu mis de coté les marathons depuis 2/3 ans, je m’y replonge quand même de temps en temps, mais en mode moins sérieux.

Le dernier que j’ai couru par exemple s’est fait 100% sur piste d’athlé : encore un grand moment de n’importe quoi !

13. Quelle a été ta saison de tri en 2022 ? Je crois que tu as trois L a ton actif : Deauville, Frenchman et des deux Amants ? Quel bilan tires-tu de ton année avec tes nouveaux super vélos ? Lequel des trois as-tu préféré pour quelle raison ?

En tri, mon objectif de l’année c’était le Frenchman avec l’envie de passer sous les 5h (j’ai finit en 4h57, youpi, merci mon nouveau CLM !)

Outre le chrono qui m’a fait plaisir, ca surtout été un super moment entre amis : en effet, c’était mon premier dossard avec Steve H ! j’attendais depuis plusieurs années de pouvoir prendre le départ à côté de celui qui m’a amené au triathlon et je n’ai pas été déçu.

Il est parti devant à toute vitesse en nat et je n’ai jamais réussi à le recoller. Comme quoi, même après 4 ans de pause sportive, un mec qui a fait Hawai reste imprenable !

Je me suis inscrit à Deauville 3 semaines avant l’épreuve, pour accompagner un ami du club de Rambouillet. Je n’avais aucun objectif mis à part faire un bout de chemin avec lui.

Malheureusement on s’est perdu dès les premiers mètres de natation (bracass un jour, bracass toujours…) et j’ai fait le vélo tout seul (très cassant d’ailleurs ce parcours)

J’ai souffert de la canicule tout le long de la cap. Le (presque) pire triathlon de ma vie.

Ça s’est d’ailleurs terminé en tornade météo et l’organisation a neutralisé la course quelques minutes après mon arrivée. Ca fait des souvenirs remarque…

Pour ce qui est du tri des deux amants, l’objectif était d’accompagner Vince pour sa reprise de la compétition après des années d’arrêt.

Julien T nous a rejoins 10 jours avant suite à une déconvenue sur le Tri de Bois le Roi (une obscure histoire de pneu qui crève juste avant la fermeture du parc a vélo…bienvenu chez les bracass), ainsi que Matthieu M

Objectif rempli, on a passé un super week end tous ensemble et Vince a même signé pour quelques épreuves avec moi en 2023

Donc pour répondre à ta question première, je dirait 1. Le Frenchman / 2. Les deux amants / 3. Deauville

Mais c’est un classement très personnel

14. Ta belle performance sur le Trail de Cherverny long de 63km, te donne-y-il envie d’allonger un peu (ou beaucoup) et de passer à l’ultra distance ?

Oui ca me donne envie d’allonger encore, mais ce n’est pas tant la perf réalisée que l’envie de pousser un peu la limite.

Je serai au départ de la Diag des Yvelines le 1er avril prochain pour un trail de 102km pour 1200D+. Assez roulant donc sur le papier, mais très piégeux quand à la cadence à adopter.

Une plongée dans l’inconnu avec mon partner Juju C, qui a pris gout au long lui aussi, et avec qui je partage de nombreux entrainements de cap

Le 42km du chocotrail le 11/12 sonnera d’ailleurs la début de ma prepa spécifique : vous n’avez pas finit de voir des sorties longues sur Strava !

15. Quels seront tes objectifs sportifs pour 2023?

Du coup en 2023 pour le moment ce sera :

- La diag 78 début avril

- Sans doute le M de la Bonneville pour remettre une combi assez tôt dans l’année.

- Le L de Tours pour se faire plaisir et rouler vite à vélo mi-juin

- Une épreuve de l’EDF Aquachallenge au cours de l’été pour se faire plaisir en eau libre, 3 ou 5000m selon les dates de l’épreuve

- Le XL du VercorsMan avec ses 120km et 3000D+ à velo pour se dépasser

- Et dès que possible un petit swimrun par ci par là parce qu’on a des revanches à prendre avec Guigui !

16. En voyant cinq membres du TCA faire leur première sur XXL cette année, penses-tu également défier la distance reine l’année prochaine, et si c’est le cas sur quel triathlon ?

Je m’arrêterai à un XL l’an prochain mais qui sait ce qu’il se passera en 2024……………

17. Qu’aimes tu le plus en course? Alors tu as le choix de classer (ou non) les réponses suivantes par ordre de préférence mais tu peux aussi me donner d’autres réponses qui ne sont pas dans la liste :

A. Te faire doubler par les féminines,

B. le sang qui afflue dans les gencives

C. le cardio qui bat dans le thorax

D. sortir de l’eau et voir à la transition que 90% des vélos sont encore dans le parc

E. les encouragements de tes enfants sur le bord de la route

F. déposer des mecs en roue lanticulaire sur la partie vélo

G. Finir devant Manu Random

H. Le partage avec les coéquipiers du club

I. Les belles découvertes dans l’effort des autres participants ?

Sans ordre de préférence, je citerais :

- Poser ma nager, glisser et doubler du monde.

- Me poser sur les prolongateurs en mode Home trainer.

- Entendre ma femme et ma fille crier mon nom quand je passe à coté (c’est d’ailleurs le truc que je préfère vraiment !!)

- Essayer de rattraper les copains qui sont devant moi.

- Partager l’avant et l’après course avec les eux (les épreuves solo, c’est quand même moins fun)

- Et au titre du rêve inaccessible, finir devant Manu, ce serait le Graal….

18. Que détestes le plus en course?

A. Prendre un coup de talon dans le nez en natation

B. un Carton jaune pour aspiration d’un arbitre trop tatillon qui jauge mal la distance

C. ta montre qui tombe en rade de batterie ou une transition qui se fait mal sur le chronomètre

D. Une crevaison

E. te faire doubler par les féminines

F. avoir des crampes.

G. Que je te double en CaP sur le triathlon de Bois le Roi :-))

H. Toutes autres choses à préciser

- Les mass start, depuis que j’ai pris un gros coup qui m’a ruiné ma course à Deauville en 2019, je redoute les départs qui chahutent

- Nager en mer, dans les vagues (à chaque fois ca termine avec un sac à vomit, blurp)

- M’emmêler les pinceaux à la transition (je perds un temps de dingue, aux deux amants, je sors premier du TCA de l’eau et je sors du parc à vélo dernier…je suis nul pour défaire ma combi et enfiler des chaussettes)

- Les mecs qui trichent en vélo (au FrenchMan cette année c’était du grand n’importe quoi, je me suis fait déboiter par des groupes de 20 cyclistes comme en sortie club)

- La pluie en vélo, j’ai toujours très peur de tomber.

Et c’est pas toi qui m’a doublé sur BLR, c’est moi qui t’ai laissé passer de manière chevaleresque, parce que je voulais admirer ta foulée athlétique, non mais ho ! 😉

19. Tu es déjà un triathlete super complet avec peut être un gros point fort en natation, quels seraient tes axes de progression pour l’avenir, ainsi que tes objectifs sportifs en matière de triathlon ?

C’est vrai que j’apprécie particulièrement la natation, même si mon niveau reste tout de même très moyen. J’ai encore beaucoup de progrès à faire.

Mais je t’avoue que je suis plutôt fier de ma courbe de progression, d’autant qu’avant de démarrer le tri il y a 5 ans, je ne savais même pas nager le crawl.

Les bons conseils de Polo y sont un peu pour quelque chose…

Si je devais me fixer un objectif ce serait d’arriver à trouver le bon équilibre entre vélo et cap pour ne pas être en souffrance à pied sous prétexte d’avoir fait un gros vélo.

Aujourd’hui, soit je me fait doubler en vélo et je gère bien en cap, soit je roule vite mais je n’ai plus rien dans le sac ensuite.

20. Comment définirais tu les valeurs du triathlon et du club ?

Pour moi le triathlon c’est avant tout le dépassement et l’acceptation de soi.

Sur 3 sports, il y en a toujours un où on est moins performant, moins à l’aise. L’accepter c’est déjà aller de l’avant et se dépasser.

Ce que je garde en premier du club c’est le partage. Si certains regardent leur perf avant tout, la plupart des gens que je croise aux entrainements regardent d’abord l’échange, le plaisir de donner, de passer un moment ensemble

Et c’est le plus important à mes yeux.

21. Souhaites-tu en guise d’épilogue nous raconter ce qui te tiens à cœur ?

Je voudrais surtout remercier tous ceux qui ont terminé derrière moi cette année en course : grâce à vous, j’ai eu l’impression d’être pas trop mauvais et de progresser.

Si vous pouviez refaire pareil l’an prochain, merci d’avance…

Et surtout merci à mes Bracass, je vous aime fort les gars (même ceux qui ont du poil aux pattes) »